L’estimation salariale ne dépend pas uniquement de vos capacités professionnelles, de vos heures de travails, mais également de l’entreprise. Seulement, il y a quand même de normes à respecter régissant le montant général de la valeur d’une personne en sa capacité par son salaire. Alors pour le vôtre, êtes-vous bien estimés ? Pour savoir si la réponse est oui ou non, nous allons vous guidez dans cet article.

1. Faites vos recherches

La valeur sur le marché de l’emploi est définie par une combinaison d’expérience, de compétences et de demande du marché – et pour obtenir ce que vous méritez, vous devez savoir quel prix vous pouvez mettre sur chacun de ces éléments. Commencez par utiliser un calculateur de salaire. Choisissez-en un qui tient compte de votre poste, de vos années d’expérience, de vos compétences et de votre lieu de travail. N’oubliez pas non plus que de nombreuses organisations professionnelles publient également des guides des salaires annuels détaillés pour des secteurs d’activité spécifiques, ce qui vous permet de connaître les taux en vigueur dans votre secteur. Si vous savez ce que quelqu’un dans votre rôle devrait gagner, vous saurez si vous êtes sous-estimé et vous aurez les faits à portée de main pour justifier pourquoi vous devriez gagner plus.

2. Soyez transparent

Il est important d’être franc à propos de vos objectifs pendant le processus d’embauche. Vous avez peut-être entendu le vieux conseil de ne pas mentionner un chiffre avant la toute fin – et certainement pas avant que l’entreprise ne donne son prix en premier. Mais je pense que ce conseil est dépassé. Si vous êtes honnête sur votre objectif salarial dès le départ, vous éviterez des négociations potentiellement difficiles et des déceptions en cours de route. Alors, faites vous aider par une plateforme en ligne https://www.salaire-brut-en-net.fr/  pour savoir le prix net.

Passer par un processus d’entretien approfondi prend du temps et vous prive de l’énergie nécessaire pour postuler à d’autres opportunités. Par conséquent, si les limites salariales d’une entreprise sont trop basses pour vous permettre de travailler, il est préférable de le savoir avant que l’une ou l’autre des parties n’ait investi beaucoup de temps.

En outre, la transparence s’étend au partage de l’état d’avancement de votre processus avec d’autres entreprises. Cela va peut-être à l’encontre de tout ce qu’on vous a appris, mais les temps ont changé et informer les entreprises des autres entretiens et offres encourage le responsable du recrutement à agir plus rapidement et à faire une offre plus attrayante.

3. Posez les bonnes questions

Pour obtenir la meilleure offre, vous avez besoin d’autant d’informations que possible. Il existe trois catégories de questions à poser. La première comprend les questions que vous poseriez dans n’importe quel rôle pour avoir une idée de la façon dont l’entreprise jugera vos performances et des possibilités supplémentaires qui existent.

  • Quelles sont les attentes pour ce poste ?
  • Quelle est la trajectoire de croissance pour ce poste ?
  • À quoi ressemble l’ensemble des avantages sociaux ?
  • S’agit-il d’une offre de base uniquement ?
  • Y aura-t-il une prime à l’embauche ?
  • À quelle fréquence les évaluations de performance ont-elles lieu et les augmentations de salaire dépendent-elles de ces évaluations ?

La deuxième catégorie de questions s’applique aux demandeurs d’emploi en pourparlers avec une startup, car vous voudrez explorer les offres d’actions. Cette autre forme de rémunération permet aux employés de devenir partiellement propriétaires de l’entreprise grâce à des options d’achat d’actions. Voici quelques questions de base à poser à votre employeur potentiel :

  • Combien d’options me seront offertes et combien d’actions sont actuellement en circulation ?
  • Quel est le prix d’exercice de mes options ?
  • Quel est le prix préférentiel que les investisseurs ont payé lors de la dernière ronde de financement ?
  • Quelle est la fourchette standard pour les actions de l’entreprise ? Existe-t-il une échelle mobile ?
  • Combien de temps ai-je pour exercer mes options sur actions si je quitte la société ? Un exercice anticipé est-il possible ?

La troisième catégorie est constituée de questions à vous poser. Vous voulez savoir clairement ce dont vous avez besoin pour pouvoir dire oui :

  • Combien de temps ai-je l’intention de rester dans l’entreprise si j’accepte l’offre ?
  • Quel est le niveau de risque que je suis prêt à assumer ?
  • Quelles sont les perspectives de sortie de l’entreprise ?
  • Quel est le ratio capitaux propres/salaire qui me convient ?

4. Négociez comme un pro

Vous voulez le poste, mais le salaire n’est pas tout à fait ce que vous aimeriez. Si vous avez plusieurs offres, envisagez de faire jouer l’effet de levier de l’une contre l’autre en faisant savoir à votre premier choix qu’il est votre premier choix. S’il n’y a pas d’autre offre, mais que l’emploi répond à vos autres besoins et offre des possibilités d’évolution, déterminez ce qui est le plus important pour vous avant de prendre le temps d’apprendre ce qu’ils peuvent faire d’autre. L’entreprise vous permettra-t-elle de travailler à domicile ? Le service des ressources humaines va-t-il améliorer vos avantages sociaux ? Offrira-t-il une prime à la signature ou ajoutera-t-il une semaine de vacances supplémentaire ? Explorez toutes les options avant de vous retirer.